Cette spécialité accueille des étudiants:
- détenteurs d'un M1 (ou équivalent) avec de solides bases en biologie, immunologie et épidémiologie, en santé publique (animale ou humaine), écologie et/ou sciences sociales et économiques appliquées au champ de la santé.
- vétérinaires, médecins, ingénieurs agronomes, etc... possédant un socle de connaissances qui leur permet de suivre les enseignements théoriques et/ou ayant réalisé des stages de recherche dans les domaines correspondant aux mots-clés du M2.
Objectifs scientifiques: donner les moyens d'analyser les risques sanitaires à l'interface de l'homme, l'animal et l'environnement, dans la perspective d'une approche intégrée de la santé (approche 'One Health, une seule santé'). L'accent est mis sur les apports d'une vision transdisciplinaire des phénomènes de santé, alliant épidémiologie, écologie, sciences humaines et sociales, biostatistiques.
Objectifs professionnels: former des spécialistes capables d'évaluer les risques sanitaires et de les gérer (réseau de surveillance et mesures de contrôle), avec une vision intégrée de la santé publique vétérinaire, humaine et des écosystèmes. La formation InterRisk est construite à partir de cas réels, permettant aux étudiants d'avoir une expérience pratique des enjeux de terrain et de rejoindre un réseau interdisciplinaire de professionnels déjà impliqués dans le secteur One Health en Asie du Sud-Est. Ces compétences pourront être appliquées en situation professionnelle, à l'international, dans des postes à responsabilité (chefs de projet, coordinateurs d'études, etc...) dans l'industrie agro-alimentaire ou pharmaceutique, ou des agences publiques de santé. Il sera également possible de s'engager dans le domaine de la recherche scientifique en poursuivant par une thèse d'université.